Qualité de vie au travail : quand les bureaux disparaissent

En 2013, 11% des salariés n’avaient plus de bureau attitré, un chiffre qui avait plus que doublé par rapport à l’année précédente. Avec les nouvelles habitudes des salariés en permanence connectés et de plus en plus nomades, le bureau individuel perd parfois sa raison d’être.

 

L’open space avait été un premier pas dans l’aménagement des espaces de travail aux effets parfois critiqués : calamité sonore, élément d’efficacité non prouvé. Avant de quitter la tour Europe, à Paris-La Défense, pour son nouveau site à Bois-Colombes, IBM avait pris la chose au sérieux. « Cela a été un vrai projet d’entreprise, pas un simple déménagement », expliquait Didier Barbé, vice-président en charge de la communication. Avec la DRH et des consultants en gestion du changement, ils avaient notamment travaillé sur une charte du « bien vivre ensemble en open space » appuyée par des sessions de formation.

 

L’aménagement des espaces est désormais copiloté par le service des ressources humaines et des architectes spécialistes de l’aménagement des espaces de travail. Le gain sur les coûts de l’immobilier pour l’entreprise et le bien-être du salarié vont de pair.

Dans les nouveaux locaux d’Accenture, dont les consultants sont souvent chez les clients, on ne trouve plus que 700 places pour 3 500 salariés. « Dans un futur proche, les gens ne se rendront à leur bureau que trois fois par semaine. Ils viendront échanger avec leurs collègues dans un environnement agréable. A nous d’imaginer ces espaces flexibles, modulables et pérennes », dit Chris van Houdt, qui crée avec son entreprise Prooff des canapés de travail, des box ouverts pour téléphoner ou des chaises-bureaux escamotables.

 

Sources : M le magazine du Monde (18.10.2013), La Tribune (18/01/2010), France culture (6/10/2014)

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