P3S – Santé en entreprise : la prévention à l’ordre du jour
21 mai 2013
Bien-être travail / P3S / Risques psycho-sociaux / Santé / Vie professionnelleLa santé en entreprise est-elle un luxe dans une ambiance économique difficile ? P3S (Association Prévention Santé, Sécurité, Satisfaction au travail) organise son 4ème petit déjeuner débat sur le thème « La santé par gros temps ».
En 2010, le premier petit-déjeuner de P3S portait sur « La Reconnaissance Individuelle dans une économie mondialisée » avec Alain Mergier, sociologue. En 2011, c’était l’ANDRH qui était invitée à se pencher sur la question. Et l’année dernière, la 3ème rencontre avait déjà une couleur très québécoise sous le thème « Entreprise en santé » et « Santé et Sécurité psychologique en milieu de travail ».
Si je suis bien dans mon corps et dans ma tête, je suis plus serein, je suis plus performant, je suis moins stressé et je travaille dans de meilleures conditions.
Les Québécois sont allés plus loin en créant avec le Bureau de la Norme du Québec (BNQ) une certification pour les entreprises qui favorisent la prévention, la promotion et les pratiques organisationnelles favorables à la santé en milieu de travail. Une piste à exploiter de l’autre côté de l’Atlantique ?
Qu’est-ce que la prévention ?
La définition de la prévention peut se décliner en trois volets : La prévention primaire consiste à faire des études et réduire les risques avant qu’il y ait des conséquences sur la santé ; la prévention secondaire est le dépistage d’éventuelles conséquences sur la santé ; la tertiaire vise à limiter les conséquences des troubles liés au travail. Pour un ouvrier par exemple, on peut essayer de mesurer le bruit auquel il est exposé (primaire), lui faire passer un audiogramme (secondaire), ou lui prescrire quelque chose pour limiter sa surdité (tertiaire).