Reconnaissance au travail : second petit-déjeuner P3S

7 juin 2011

Les locaux de PRO BTP ont à nouveau accueilli l’association P3S (Prévention, Santé, Sécurité Satisfaction au Travail), qui a reconduit le 31 mai dernier son petit-déjeuner sur le thème de la reconnaissance au travail. Un débat enrichi cette année par l’intervention de deux membres de l’ANDRH, (Association Nationale des DRH) qui apportent la vision de l’entreprise.

8 :15 Introduction de Jean-Hubert de Kersabiec, président de P3S, et Stéphane Varda, secrétaire générale de PRO BTP.

8 : 45 Le sociologue Alain Mergier, prend ensuite la parole pour revenir sur les points clés de son intervention de l’année précédente. Il expose aussi l’importance de faire la différence entre la personne et l’individu dans le contexte du travail, réflexion mettant au centre la reconnaissance de la personne.

> Ecouter Alain Mergier : « Au travail, comment donner, sans se faire avoir ? »

8 :55 C’est au tour de Jean-Marie Surirey, ancien DRH et membre de l’ANDRH, de présenter les résultats de l’enquête « Reconnaissance au travail, qu’en pensent les salariés ? » : les entreprises semblent avoir tendance à prendre en compte davantage la performance des collaborateurs, au détriment de la reconnaissance de la personne et de son investissement.

> Ecouter Jean-Marie Surirey « Résultats de l’enquête : reconnaissance au travail »

9 : 15 Marc Veyron, Directeur des Affaires Sociales de Capgemini France et membre de l’ANDRH, illustre le propos et fait le constat que dans les SSII, le stress au travail est souvent lié aux périodes d’intercontrat, où les salariés en attente de mission sont paradoxalement en situation de non travail.

> Ecouter Marc Veyron « La reconnaissance au travail chez Capgemini »

9 : 35 Alain Mergier, rappelle que l’estime de soi peut dépendre du sens que le travail peut avoir pour une personne, une donnée directement liée à la vocation de l’entreprise. Le sociologue rappelle également le danger de réduire la personne uniquement à sa fonction dans l’entreprise : s’il n’y a que la reconnaissance de la performance, la personne ne s’engage plus !

10 : 05 Maria Ouazzani, psychologue clinicienne et coordinatrice du département clinique de Psya, nous fait part des difficultés exprimées par les salariés qui appellent le CEP (Centre d’Ecoute Psychologique) de Psya. Elle rappelle l’importance de la reconnaissance sur le long terme de la qualité du travail et de l’investissement des personnes, qui n’est pas toujours visible !

> Ecouter «Maria Ouazzani Pour une reconnaissance de l’engagement des salariés» <

10 : 25 La parole est à la salle. Parmi les invités présents, Serge Bizouerne, président de DOMPLUS rappelle que dans l’ère de l’économie relationnelle dans laquelle nous entrons, il est nécessaire de remettre du sens dans la relation qu’à le salarié à son entreprise.

Le petit déjeuner en images :