Le chez soi et le juste équilibre de vie de la personne
4 août 2016
Aidants / Logement / Sociologie90% des personnes âgées de plus de 74 ans vivent chez elles. L’exceptionnelle longévité en bonne santé des habitants amène à se questionner sur ce qui se joue réellement entre les personnes et leur logement. Or, plus que les risques de la vie courante, c’est le vécu global des personnes qui permet de rendre compte de la force et de la faiblesse du domicile.
Le risque d’isolement, comme celui de la canicule, ne se potentialise que si l’entourage relationnel de la personne n’est pas mobilisable à la hauteur de ses besoins. Ce n’est pas parce que les proches ne sont pas présents au domicile qu’ils n’entourent pas suffisamment la personne aux moments clefs où cela lui est utile.
Les personnes qui ne sentent pas isolées mentionnent d’ailleurs comme raison pour 93% le rôle du réseau relationnel, pour 51% le fait qu’elles peuvent sortir de chez elles et se déplacer et pour 31% le fait qu’elles n’ont pas besoin d’autrui pour occuper leurs journées.
Le chez soi : une étude DOMPLUS
L’étude conduite par DOMPLUS a été réalisée sur un épisode de chaleur lors de l’été 2015. Elle donne la parole à des habitants de 70 ans et plus (âgés de 80 à 94 ans pour 85% d’entre eux) qui vivent seules à leur domicile et se trouvent dans une situation de fragilité potentielle.